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Choisir son statut juridique : EIRL ou micro-entreprise ?

Choisir son statut juridique fait partie des questions les plus importantes lors de la création d’entreprise. Les questions fusent et sont très diverses mais l’une des plus courantes concerne le statut juridique à sélectionner. L’entrepreneur individuel a le choix entre plusieurs options. Mais pour l’entrepreneur individuel, le choix peut se porter sur l’EIRL ou la micro-entreprise. « Très bien, mais lequel correspond le mieux à mon activité et quel statut protégera mes intérêts en bonne et due forme ? ». Focus.

Statut juridique entrepreneur individuel : zoom sur la micro-entreprise

 Tout d’abord : qu’est-ce qu’une micro-entreprise ? Quels sont ses avantages ? Ses inconvénients ?

Commerçants, artisans ou professionnels libéraux ont la possibilité d’opter pour une micro-entreprise. Ce statut bénéficie d’un régime allégé. Les démarches administratives sont simplifiées. Le chiffre d’affaires est soumis aux charges sociales. Celles-ci varient entre 13,3 % (pour les activités d’achat et de revente) et 22,4 % ( pour les prestations de services et les activités libérales relevant de la CIPAV).  Le bénéfice réalisé par l’activité est imposable.

La micro-entreprise n’est pas assujettie à la TVA. Celle-ci ne peut donc pas être facturée aux clients. Si cela permet de réduire le total des devis et factures, la TVA ne pourra pas être récupérée sur les achats de l’entreprise.

Les avantages de ce statut résident dans sa simplicité. Inutile de faire appel aux services d’un comptable, un simple livre de recettes et de dépenses est suffisant pour justifier des rentrées et des sorties d’argent. Tous les ans, le professionnel devra mentionner le montant des recettes annuelles réalisées sur sa déclaration de revenus.

Toutefois, deux inconvénients majeurs sont à relever : la micro-entreprise ne doit pas dépasser des seuils en matière de chiffre d’affaires : 82,200 euros pour les activités commerciales et 32,900 euros pour les prestations de services et activités assimilées.

La micro-entreprise et la personne physique qui est à l’origine de sa création ne forment qu’une seule et même entité. En cas de dettes, les créanciers peuvent se servir dans le patrimoine de l’entrepreneur.

Statut juridique entrepreneur individuel : zoom sur l’EIRL

 À la différence de la micro-entreprise, l’EIRL permet de protéger son patrimoine. Les créanciers professionnels ne peuvent pas y toucher. Il est possible de choisir entre deux types de prélèvements d’impôts : l’IR (l’impôt sur le revenu) ou l’IS (l’impôt sur les sociétés). Ce taux s’élève à 28 %. Il passe à 33,3 % lorsque les bénéfices sont supérieurs à 75,000 euros. L’entrepreneur en EIRL doit tenir une comptabilité claire, notamment lorsque celui-ci est commerçant. Qui plus est, ce dernier doit déposer les comptes annuels de l’entreprise auprès du registre au sein duquel la déclaration de patrimoine d’affectation a été déposée.

L’entrepreneur doit disposer (au minimum) de deux comptes bancaires bien distincts : un compte personnel et un compte professionnel.

L’EIRL est soumise à la TVA.

Comme tout statut juridique, l’EIRL a ses inconvénients : les frais liés à la création d’une EIRL sont multiples (coûts d’intervention d’un expert qui a pour mission d’évaluer les biens, recours au notaire si des biens immobiliers sont en jeu). L’établissement des comptes sociaux annuels est également une autre obligation de l’entrepreneur en EIRL.

Statut juridique : les différences entre la micro-entreprise et l’EIRL

 Concrètement, quelles sont les différences entre les deux statuts présentés ci-dessus ?

1 – Les formalités administratives et comptables sont allégées pour la micro-entreprise

2 – L’EIRL permet de protéger son patrimoine personnel à l’inverse de la micro-entreprise

3 – La création d’une EIRL coûte de l’argent, la création de la micro-entreprise est gratuite à tous points de vue.

4 – Les charges sociales sont plus élevées pour l’EIRL

5 – Les deux statuts ne sont pas imposés de manière identique.

Il se révèle intéressant d’opter pour une EIRL plutôt que pour une micro-entreprise si le professionnel que vous êtes prévoit de s’endetter pour développer son activité.

Statut juridique : le micro-entrepreneur individuel à responsabilité limitée

Il est possible de faire évoluer le statut juridique de sa micro-entreprise et de la combiner à l’EIRL pour constituer un patrimoine d’affectation. L’entrepreneur lie ainsi les deux statuts. Cette option permet de profiter d’un certain nombre d’avantages :

1 – À l’inverse d’un entrepreneur qui aurait choisi l’EIRL classique, le micro-entrepreneur individuel à responsabilité limitée a moins d’obligations comptables. En effet, un simple livre de recettes suffit. Néanmoins, un registre des achats devra être tenu si l’activité l’exige. Un relevé actualisant la déclaration d’affectation devra également être déposé au registre.

2 – Le patrimoine de l’entrepreneur est protégé. En cas de dettes, les créanciers ne pourront pas se rembourser grâce à son patrimoine personnel.

Quand le régime micro s’ouvre aux EURL

 Depuis le 11 décembre 2016, les EURL peuvent profiter des régimes micro à certaines conditions.

La différence notable se situe dans le régime fiscal. En effet, le résultat imposable est calculé sur le chiffre d’affaires de l’entreprise auquel s’ajoute un abattement. Celui-ci est fixé à 71 % pour la vente de marchandises, à 50 % pour les autres entreprises (celles délivrant des prestations de services par exemple) et à 34 % pour les professions libérales et assimilées.

Autres changements : tenir une comptabilité n’est plus une obligation. Seul le chiffre d’affaires doit être justifié. Les calculs des cotisations sociales et les modes de paiement sont simplifiés. Leur montant s’élève à 13,4 % pour les activités commerciales et à 23,1 % pour les prestations de services.

Alors, quelles sont les conditions pour bénéficier de cette extension ?

1 – L’entreprise doit relever de l’impôt sur le revenu (et non de l’impôt sur les sociétés).

2 – Le créateur est l’unique gérant de la société (aucun associé).

3 – Le chiffre d’affaires, de la même manière que la micro-entreprise classique, ne doit pas dépasser  82 800 euros pour les activités commerciales et 33 200 euros pour les prestations de services et activités assimilées.

En conclusion…

Au démarrage, en fonction de l’activité et des objectifs de l’entrepreneur, il pourra être intéressant fiscalement d’opter pour le choix de la micro entreprise. Cependant, ce choix ne devrait être fait que pour une durée assez courte dans le temps.  Aussi, s’il peut sembler opportun de choisir ce régime « micro », aucun frais ne peut être récupéré (TVA, frais d’essence, cadeaux clients, achats de matériels…). Par conséquent, il faudra faire une étude approfondie du projet pour être certain(e) de faire le bon choix. Faire appel à un expert comptable dans ce cas est tout à fait recommandé et souhaitable.

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Télésecrétariat et Satisfaction Client : La Recette d'un Service Exceptionnel

Le télésecrétariat, souvent qualifié de service « derrière le rideau », joue un rôle de premier plan dans la satisfaction client. Il est temps de dévoiler les secrets de cet art méconnu, mais crucial, avec un zeste d’humour pour donner du piquant à une tâche sérieuse. Après tout, si les clients sont contents, c’est souvent parce que la télésecrétaire a fait un travail exemplaire, même s’il reste dans l’ombre.

1. Le Sourire S’entend au Téléphone
Le télésecrétariat commence par une voix accueillante au téléphone. Imaginez votre télésecrétaire comme le maître de cérémonie d’une représentation : la voix, c’est son ton enjoué. Un sourire sincère dans la voix rend les clients plus à l’aise, et ce n’est pas de la magie, c’est de la science ! Les clients ressentent la positivité et l’enthousiasme à travers le téléphone, alors elle devra garder le sourire !

2. La Réactivité : Le Tour de Prestidigitation
La réactivité est la clé d’un service client exceptionnel. Les clients veulent des réponses à leurs questions plus rapidement qu’il n’en faut pour dire « Abracadabra ». Votre télésecrétaire doit jongler avec les appels et les e-mails, mais sans les laisser tomber. Imaginez-la comme un jongleur professionnel, avec des boules (les appels), des masses (les e-mails), et des haches enflammées (les demandes urgentes). Répondre rapidement est le tour de magie qui surprendra et ravira vos clients.

3. La Personnalisation : Le Tour de Magie de l’Hypnose
Une bonne télésecrétaire sait que chaque client est unique. Elle a l’art de personnaliser les interactions, un peu comme un hypnotiseur qui sait exactement comment faire entrer les clients dans une transe enchantée. Elle utilisera le nom du client, se rappellera de ses préférences et créera une expérience sur mesure. C’est comme si la télésecrétaire avait accès à une boule de cristal pour connaître les désirs du client avant même qu’il ne les exprime.

4. La Gestion des Clients Difficiles : L’Évasion Magique
Parfois, un client mécontent peut apparaître. Votre télésecrétaire doit être un véritable magicien pour gérer ces situations délicates. Elle doit le désarmer avec un sourire invisible et le diriger vers une solution avec habileté, comme si elle utilisait un bâton magique pour le guider vers un endroit plus paisible.

5. L’Attention aux Détails : La Magie des Grands Illusionnistes
La magie réside souvent dans les détails. Une bonne télésecrétaire, tel un illusionniste chevronné, ne laisse rien au hasard. Elle sait que les petits détails, comme un numéro de téléphone correctement noté ou une adresse e-mail sans erreur, font toute la différence. C’est comme faire disparaître une pièce de monnaie et la faire réapparaître derrière l’oreille du client, mais version secrétaire.

6. La Formation Continue : L’Apprentissage de Nouveaux Tours
Une télésecrétaire ne cesse jamais d’apprendre, un peu comme un magicien qui peaufine son tour pendant des années. Les logiciels évoluent, les clients ont de nouvelles attentes, et elle doit s’adapter. La formation continue est la baguette magique qui transforme une télésecrétaire correcte en télésecrétaire excellente.

7. La Gestion des Erreurs : La Maladresse Magique
Les erreurs sont inévitables, même pour les magiciens les plus chevronnés. Si une erreur se produit, une télésecrétaire saura comment faire pour la réparer. Elle s’excuse sincèrement et trouve une solution rapidement. Les clients se rappellent davantage de la façon dont même une erreur est résolue que de l’erreur elle-même.

8. L’Écoute Active : L’Art de la Télépathie
L’écoute active est un tour de télépathie. Une télésecrétaire doit anticiper les besoins de vos clients (et les vôtres !), comprendre leurs préoccupations avant qu’ils n’étaient à les exprimer. C’est comme deviner une carte tirée d’un jeu de tarot, mais sans cartes.

9. L’Évaluation et l’Amélioration : Le Spectacle de Prestige
Enfin, une télésecrétaire performante ne s’endort jamais sur ses lauriers. Elle renforce constamment son travail, identifie les zones d’amélioration, et continuer à perfectionner son art. C’est comme un magicien qui travaille sur son tour pour éblouir son public à chaque représentation.

En conclusion, le télésecrétariat est un art subtil, mêlant des compétences sérieuses à une touche d’humour et de créativité. Pour offrir un service exceptionnel, il faut combiner le professionnalisme avec l’art de la communication et de la relation client. Avec les bons outils et la bonne attitude, une télésecrétaire, avec un peu d’humour, peut faire des miracles ! 

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